• VOILE:

    SAIL (HE WILL HAVE ADJUSTMENTS):

     

    Français en blanc, English in red

     

    Je suis entrain de créer un article qui rassemblera toute les extraient poster préalablement du "Dictionnaire des Symboles d'Alan Chevalier et Alain Gheerbrant édition Robert Lafont/Jupiter. (1991)" + beaucoup d'information diverses de sources diverses, que ce soit des livres, sites, "Interviews", etc.

    I am creating an article that will gather all the extracts "Dictionary of Symbols by Alan Chevalier and Alain Gheerbrant Robert Lafont / Jupiter edition. (1991)" + a lot of diverse information from various sources, be it books, sites, "Interviews", etc.

     

    Le voile est nommé dans beaucoup de légende. Allant à la même idéologie, celle de l'amour. Le voile représentant la voie lactée.

    The veil is named in many legend. Going to the same ideology, that of love. The veil representing the milky way.

     

    VOILE:

    SAIL:

    HIJAB, voile, veut dire en arabe ce qui sépare deux choses. Il signifie, donc, selon qu'on le met ou qu'on l'enlève, la connaissance cachée ou révélée. Ainsi, dans la tradition chrétienne monastique, prendre le voile signifie se séparer du monde, mais aussi séparé le monde de l'intimité, dans laquelle on entre une vie avec Dieu. Le Coran parle du voile qui sépare les damnés des élus (7, 44). On doit parler aux femmes derrière un voile. Les incrédules disent au Prophète: il y a entre nous et toi un voile (41, 4). Dieu ne parle à l'homme que par révélation ou de derrière un voile (42), comme ce fut le cas de Moïse.

    HIJAB, sailing, means in Arabic what separates two things. It means, therefore, according to whether it is put on or taken away, the hidden or revealed knowledge. Thus, in the monastic Christian tradition, taking the veil means separating oneself from the world, but also separating the world from intimacy, in which one enters a life with God. The Koran speaks of the veil separating the damned from the elect (7:44). We must talk to women behind a veil. The unbelievers say to the Prophet: there is between us and you a veil (41, 4). God speaks to man only by revelation or from behind a veil (42), as was the case with Moses.

    Un voile séparait, dans le Temple de Jérusalem, le Saint du Saint des Saints, un autre le Vestibule du Saint. Il est dit (Matthieu, 27, 51) que, à l'instant de la mort du Christ, le voile se déchira du haut en bas. Ce déchirement montre la brutalité de la Révélation opérée par le dévoilement, qui possède un sens initiatique; la Révélation christique est une désoccultation par rapport à la Loi ancienne: Rien ne se trouve voilé qui ne doive être dévoilé (Matthieu, 10, 26). Il en va de même dans l'Islam: Nous avons ôté ton voile; aujourd'hui, ta vue est perçante. (Coran 50, 21). Le Retrait du voile - ou des voiles sucessifs - de la déesse égyptienne Isis représente manifestement la révélation de la lumière, Réussir à soulever le voile, dit Novalis, dans ses Lehrlinge zu Saïs, c'est devenir immortel; et encore: Un homme réussit à soulever le voile de la déesse de Saïs. Mais que vit-il? Il voit le miracle des miracles - lui même.

    A veil separated, in the Temple of Jerusalem, the Holy of the Holy of Holies, another the Vestibule of the Saint. It is said (Matthew, 27, 51) that, at the moment of the death of Christ, the veil was torn from top to bottom. This tear reveals the brutality of the Revelation brought about by the unveiling, which has an initiatic meaning; the Christic Revelation is a disguise from the Old Law: Nothing is veiled that should not be revealed (Matthew, 10, 26). It's the same in Islam: We have removed your veil; today, your sight is piercing. (Quran 50, 21) The removal of the veils - or the veils - of the Egyptian goddess Isis clearly represents the revelation of light. To succeed in raising the veil, says Novalis, in his Lehrlinge zu Saïs, is to become immortal; and again: A man succeeds in raising the veil of the goddess of Sais. But what does he live? He sees the miracle of miracles - himself.

    Ali Hallaj dit: Le voile? C'est un rideau interposé entre le chercheur et son objet, entre le novice et son désir, entre le tireur et son but. Il est à espérer que les voiles ne sont que pour les créatures, non pour le Créateur. Ce n'est pas Dieu qui porte un voile, ce sont les créatures (MASH, 699-700).

    Ali Hallaj says: The veil? It is a curtain interposed between the researcher and his object, between the novice and his desire, between the shooter and his goal. It is hoped that the sails are only for creatures, not for the Creator. It is not God who wears a veil, it is the creatures (MASH, 699-700).

    Dans le Soufisme, une personne est dite voilée (mahjub), quand sa conscience est déterminée par la passion, qu'elle soit sensuelle ou mentale, de telle sorte qu'elle ne perçoit pas la Lumière divine dans son cœur (BURD, 147).

    In Sufism, a person is called veiled (mahjub), when his consciousness is determined by passion, whether sensual or mental, so that he does not perceive the divine Light in his heart (BURD, 147).

    Pour les mystiques, hijâb, désignant tout ce qui voile le but, signifie l'impression produite sur le cœur par les apparences qui constituent le monde visible et qui l'empêchent d'admettre la révélation des vérités. Le nafs (âme charnelle) est le centre du voilement… Les substances, les accidents, les éléments, les corps, les formes, les propriétés sont autant de voiles qui cachent les mystères divins. La vérité spirituelle est célée à tous les hommes, excepté aux saints.

    For mystics, hijab, referring to everything that veiled the goal, means the impression produced on the heart by the appearances that constitute the visible world and that prevent it from admitting the revelation of truths. The nafs (carnal soul) is the center of the veil ... The substances, the accidents, the elements, the bodies, the forms, the properties are so many veils that hide the divine mysteries. Spiritual truth is celebrated for all men except the saints.

    L'un des plus anciens traités de Soufisme, celui d'Hudjwiri, s'appelle le Dévoilement (kashf). De nombreux traités postérieurs portent le même nom.

    One of the oldest treatises in Sufism, Hudjwiri, is called Unveiling (kashf). Many subsequent treaties have the same name.

    Ibn ul Farigh parle des voiles du linceul des sens (NICM, 247). L'existence est elle même considérée comme un voile par les Soufis.

    Ibn ul Farigh speaks of the veils of the shroud of the senses (NICM, 247). Existence is itself considered as a veil by the Sufis.

    Dans le Bouddhisme, ce même voile qui dissimule la Réalité pure est MâyâMâyâ comme Shakti voile et révélé en même temps, car si elle ne voilait l'ultime réalité - qui est l'identité du moi et du Soi, du sich selbst et de la Déesse - la manifestation objective ne pourrait être perçue. Le symbole s'infléchit ici, le voile devenant, non ce qui cache, mais permet au contraire de voir, en tamisant une lumière de Vérité. C'est en ce sens que l'on dit en terre d'Islam, que la Face de Dieu est voilée par soixante-dix mille rideaux de lumière et ténèbres, faute de quoi serait consumé tout ce que son regard atteint. La même raison que Moïse avait voiler son visage pour parler au peuple hébreu. L'Islam dira aussi que Dieu a revêtu les créatures du voile de leur nom car s'il leur manifestait les sciences de sa puissance, ils s'évanouirait, et, s'il découvrait la Réalité, ils mourraient (MASH, 699-700): le voile du nom préserve la créature d'une vision directe qui le ferait s'évanouir. Car la lumière solaire possède, elle aussi, une double acceptation symbolique: elle peut être ce qui révèle, elle peut aussi être ce qui aveugle, par son trop grand éclat, ce qui fait dire au Taï que le voile du jour cache la lumière des astres, dont le dévoilement s'effectue à la tombée de la nuit (AVAS, BURA, CORT, EVAB, PHIL, GUEM, MASR, PALT, SOUN, SOUJ, VALL, WARK).

    In Buddhism, the same veil that conceals pure Reality is Mâyâ; Mâyâ as Shakti veiled and revealed at the same time, because if she did not veil the ultimate reality - which is the identity of the self and the Self, the Sich selbst and the Goddess - the objective manifestation could not be perceived. The symbol is reflected here, the veil becoming, not what hides, but allows instead to see, by sifting a light of Truth. It is in this sense that it is said in the land of Islam, that the Face of God is veiled by seventy thousand curtains of light and darkness, otherwise nothing would be consumed that his eyes reach. The same reason that Moses had veiled his face to speak to the Hebrew people. Islam will also say that God clothed the creatures of the veil of their name because if He manifested to them the sciences of His power, they would faint, and, if He discovered the Reality, they would die (MASH, 699-700 ): the veil of the name preserves the creature from a direct vision that would make him faint. For solar light also has a double symbolic acceptance: it can be what reveals, it can also be what blinds, by its too great brilliance, what makes the Taï say that the veil of the day hides the light of the light. stars, whose unveiling takes place at nightfall (AVAS, BURA, CORT, EVAB, PHIL, GUEM, MASR, PALT, SOUN, SOUJ, VALL, WARK).

    Le pouvoir séculier s'empare parfois de ce symbole pour ce sacralise. Ainsi en allait-il l'Empereur de Chine, toujours séparé par un voile de ses visiteurs, qu'il pouvait ainsi voir sans être vu, et du Calife, dès la période ommayade: le chambellan de ce dernier, chargé de transmettre ses paroles pendant les audiences, portait lui-même le nom du voile ou rideau (Hijab) parce qu'il était en même temps celui qui cache et celui qui révèle.

    Secular power sometimes seizes this symbol for this sacralise. Thus was the Emperor of China, always separated by a veil of his visitors, whom he could thus see without being seen, and of the Caliph, from the period of the commotion: the chamberlain of the latter, charged with transmitting his words during the hearings, he himself bore the name of the veil or curtain (Hijab) because he was at the same time the one who hides and the one who reveals.

    Le voile, à la limite, peut donc être considéré d'avantage comme un truchement que comme un obstacle; ne cachant qu'à demi, il invite à connaître; toute les coquettes le savent, depuis que le monde est monde.

    The veil, at the limit, can therefore be considered more as a device than as an obstacle; hiding only half, he invites to know; all the coquettes know it, since the world is world.

    Le symbole se définit aussi pour l'ésotérisme: ce qui se révèle en se voilant, ce qui se voile en se révélant.

    The symbol is also defined for esotericism: what is revealed by veiling itself, what is veiled by revealing itself.

     

    Source: Dictionnaire des Symboles d'Alan Chevalier et Alain Gheerbrant édition Robert Lafont/Jupiter. (1991)

    Source: Dictionary of Symbols by Alan Chevalier and Alain Gheerbrant Robert Lafont / Jupiter edition. (1991)


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